Parmi les textiles les plus populaires dans le domaine vestimentaire, on compte un multitude de fibres synthétiques tel que le polyester. On a déjà jeté un regard critique sur les textiles conçus à partir du recyclage de plastique et nous savons maintenant avec certitude que ces textiles libèrent des microparticules de plastique dans les cours d'eau.
En effet, nous libérons 1.5 millions de tonnes par année de microparticules de plastique dans l'environnement et 35% de cette quantité provient de l'eau de lavage des vêtements.
En quoi les microparticules sont si préoccupantes ?
On a souvent énoncé que la forêt amazonienne est le poumon de la terre. Toutefois, des cyanobactéries que l’on retrouve dans les océans sont aussi responsables de la capture de 10% du CO2 de la terre et de 10% de la production d’oxygène totale. Ce microorganisme est un maillon capital de la chaîne alimentaire marine et du cycle du carbone. Les constituants toxiques du plastique (colorants et retardateurs de flammes par exemple) ralentissent non seulement leur croissance et leur activité photosynthétique mais les tuent.
Les microplastiques sont assimilés par les autres espèces marines leur causant des blessures et parfois la mort. Ils entrent ainsi dans la chaîne alimentaire en menaçant la sécurité alimentaire et par le fait même, la santé humaine.
Quelles stratégies adopter ?
- Favoriser les fibres naturelles
Comme dans toute chose, sachant cela, on va éviter de se procurer des vêtements en fibres synthétiques et favoriser les fibres naturelles tels que le coton biologique, le lin, le chanvre, le Lyocell et la rayonne de bambou. Ces fibres textiles sont exemptes de pétrole et sans plastique.
- Sac Guppyfriend
Ce sac fait en fibre synthétique capterait jusqu'à 90% des microparticules de plastique provenant de l'eau de lavage. Il s'agit simplement ici d'un sac dont le maillage est très fin et empêche les microparticules de s'y échapper.
- Cora ball
Les concepteurs de cette balle en plastique se sont inspirés du fonctionnement des coraux pour la filtration de l'eau. Selon une étude scientifique de l'Université de Toronto, cette balle capterait jusqu'à 26% des microparticules de plastique qui sont libérées par le lavage. Évidemment, si toutes les familles se procuraient cette balle, la différence serait significative. Mais Eco Loco croit que nous pouvons faire encore mieux...
- Filtrol
Le filtre de Filtrol est à installer directement sur les laveuses existantes. C'est un système de filtration des eaux qui permet à lui seul de capter 90% des microparticules de plastique émises par le lavage des vêtements. Il s'agit d'un filtre d'une valeur approximative de 150$ qui pourra durer des années et être transféré d'une laveuse à une autre.
- Utiliser son pouvoir de consommateur
Les laveuses à vêtements ne détiennent pas de filtre suffisamment efficace pour filtrer la majorité des microparticules de plastique que libèrent les nombreux vêtements en fibres synthétiques. Et si nous, en tant que consommateur nous appelions les fabricants pour leur faire part de notre désir qu'un tel filtre soit intégré ?
Pas de magie...
Il faut être réaliste, la problématique des microparticules de plastique dans les océans est loin d'être réglée et les vêtements en fibres synthétiques sont omniprésents ! En tant que consom'acteur, comme dans toute chose, nous avons un rôle à jouer. La première stratégie que nous adoptons est la réduction à la source de vêtements en fibres synthétiques.
Ensuite, on propose simultanément de se procurer un sac de filtration ou d'installer un filtre sur notre laveuse et de faire de la pression sur les manufacturiers de laveuse à vêtement.
Écologiquement vôtre,
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